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La stimulation
La stimulation, la surexcitation, l’irritation, l’aggravation, la gêne, la résistance, le rejet, l’expulsion, tout cela aboutit à une activité accrue et à la fatigue.
Les stimulants ne contribuent en rien qui soient de nature vitale et psychologique pour l’organisme. Ils gaspillent l’énergie du corps sans lui procurer de compensation pour ses besoins physiologiques.
Quand on qualifie la stimulation de « légère », et celle qu’occasionne deux ou trois tasses de café de « stimulation physiologique », on fait violence au langage. En effet, aucune dose aucun degré d’empoisonnement n’est jamais physiologique et les actions de surexcitation occasionnées par sa présence ne doivent pas être considérées comme une activité authentiquement physiologique. Ce sont des actions de défense désespérées qui gaspillent les forces vitales et qui n’augmentent pas le rendement physiologique.
L’organe ou les organes s’épuisent par l’action de la surexcitation et cet épuisement produit la dépression qui s’ensuit.
Les stimulants ne contribuent en rien qui soient de nature vitale et psychologique pour l’organisme. Ils gaspillent l’énergie du corps sans lui procurer de compensation pour ses besoins physiologiques.
Quand on qualifie la stimulation de « légère », et celle qu’occasionne deux ou trois tasses de café de « stimulation physiologique », on fait violence au langage. En effet, aucune dose aucun degré d’empoisonnement n’est jamais physiologique et les actions de surexcitation occasionnées par sa présence ne doivent pas être considérées comme une activité authentiquement physiologique. Ce sont des actions de défense désespérées qui gaspillent les forces vitales et qui n’augmentent pas le rendement physiologique.
L’organe ou les organes s’épuisent par l’action de la surexcitation et cet épuisement produit la dépression qui s’ensuit.
Toutes les substances qui sont prises dans le corps ou qui lui sont appliquées, occasionnent une action double et opposée, l’action secondaire ou réactive étant l’opposée de l’action primaire active.Les pharmacologistes classent la caféine parmi les médicaments affectant le cerveau et affirment qu’elle stimule chaque partie du cortex cérébral. Or, une étude minutieuse des activités du corps par rapport à la caféine nous oblige à accepter le fait que tous les organes du corps, y compris le tube digestif, les artères et tout le système nerveux central sont portés à une action vigoureuse de surexcitation par la présence de ce poison, d’où la « dépression » générale qui suit la période de stimulation.
Tous ces symptômes ne sont pas dus au retrait du poison habituel, et cela est prouvé amplement par le fait que ces symptômes disparaissent et ne reviennent pas si le café est abandonné de façon permanente.
Le mal de tête, la lassitude, l’irritabilité, l’agitation et les autres symptômes de dépression qui suivent le manque de la tasse de café habituelle, qualifiée à tort de symptômes de retrait, sont proportionnels au degré de l’énervation qui avait résulté du gaspillage appelé stimulation.
Les symptômes de retrait
Ce que nous venons de dire à propos des prétendus symptômes de retrait qui suivent le manque de la dose habituelle de caféine, s’applique à toutes les autres dogues. Le principe est le même dans tous les cas. Les soi-disant symptômes de retrait sont dus à la précédente consommation poison et pas à l’arrêt de cette pratique.Par exemple, le mal de tête provoqué par le café est dû à l’empoisonnement précédent par le café est pas à la cessation de l’empoisonnement. Si l’arrêt de l’empoisonnement produisait la maladie, le retour à la sobriété serait pratiquement impossible. Quand on cesse de prendre une drogue habituelle, on devient plus conscient des symptômes et des conditions, qui étaient pourtant présentes tout le temps, mais qui s’étaient émoussées par la persistance de l’empoisonnement. Le système nerveux outragé par les narcotiques au point d’implorer un répit peut être réduit au silence par une re-narcotisation. C’est ainsi que les appels frénétiques des nerfs endommagés est pris à tort pour une demande pour plus d’outrages. Les pharmacologistes qui effectuent des expériences sur les effets de la caféine disent, ce qui est absurde, qu’une personne saine peut effectuer plus de travail et avec plus de précision quand elle est stimulée. Or, cela équivaudrait à dire qu’un organisme empoisonné est plus efficace qu’un organisme non empoisonné. Et en même temps qu’ils disent cela, ils mentionnent des expériences où l’opposé est vrai ! Cela nous porte à nous demander quels sont les sujets « sains » qu’ils utilisent dans certaines de leurs expériences. Est-ce que certains de leurs sujets expérimentaux sont adonnés au café et est-ce-que la caféine leur avait été donnée durant une période de dépression ?
Est-ce-qu’ils ont respecté le principe Hygiéniste disant que pour tester les effets d’une substance sur le corps humain, les tests doivent être faits sur un corps sain ?
Pour tester l’opium sur le corps, il serait insensé d’utiliser des accoutumés à l’opium, sinon l’effet apparent serait un état qui simulées conditions normales de la vie. Donner une tasse de café à une femme souffrant d’un mal de tête provenant du café (un soi-disant symptôme de retrait), ferait cesser le mal de tête comme par magie. Si nous devons juger par les apparences seulement, nous penserions que le café est utile et très bénéfique. Comme les pharmacologistes aiment à utiliser des doses massives de caféine, que personne ne prend, ils ont tendance à prendre la défense du café, car en ce qui concerne les quantités habituelles consommées, les méfaits révélés par leurs expériences ne se produisent pas. De cette façon, ils ferment les yeux sur l’énervation chronique dont souffre les habitués du café. La dépression chronique du buveur de café le porte à revenir au café pour ressentir l’éperon nécessaire et pour cacher sa dépression.
L’euphorie induite par le café est aussi hallucinatoire que les couleurs brillantes aperçues par le consommateur de LSD.
Le jour viendra où le genre humain sera forcée de reconnaître que tous les bénéfices qui découlent des drogues (empoisonnement) sont hallucinatoires !
L’accoutumance physique
L’accoutumance aux drogues est une expression utilisée pour désigner la dépendance aux drogues. Une drogue qui produit l’accoutumance est celle qui produit, dit-on, des symptômes de retrait quand elle est cessée soudainement. Or les symptômes de retrait et les symptômes de la dépendance sont les mêmes. Les deux expressions sont trompeuses.Comme je l’ai souvent dit à mes lecteurs, les symptômes de retrait ne sont pas dus à la cessation de la drogue, mais à l’empoisonnement causé par la prise précédente de la drogue.
Il est important de souligner le fait que le corps n’entreprend jamais une transformation physique qui permet à la drogue de redevenir utile. Le corps ne dépend d’aucune drogue pour se soutenir ou se sustenter.
Les symptômes de la dépendance
On a observé que lorsque les buveurs de café cessent leur café habituel du matin, qu’ils prennent six tasses ou deux, ils deviennent déprimés, nerveux, souffrent de maux de tête et d’autres symptômes qui semblent indiquer une dépendance physique au café. Ils consomment le café, car, comme ils disent, cela les stimule et les réveille. Sans cette drogue, ils sont distraits, mornes et incapables de s’occuper des tâches quotidiennes. Et s’ils consomment leur café habituel, ils ne ressentent pas ces symptômes. Le café habituel les fera disparaître comme par magie. Or, de tels symptômes n’indiquent pas une dépendance à la caféine, mais révèlent la profondeur de la réaction (dépression) provenant du café consommé la veille.Toute stimulation suivie d’une dépression proportionnelle à cette stimulation. Il s’agit d’une action et d’une réaction égales et opposées. Cela n’indique pas la dépendance permanente, ce qui est prouvé par le fait que les symptômes disparaissent rapidement quand le buveur de café cesse sa drogue.
Une expérience
On a effectué une expérience sur un groupe de femmes. On leur a donné 300mg de caféine certains matins, puis 150 mg d’autres matins et enfin pas de caféine du tout. Ces femmes étaient habituées à boire 5 tasses ou plus de café chaque jour. On a noté qu’elles étaient moins alertes, moins actives, malheureuses, irritables, endormies et nerveuses quand l’intervalle entre les prises de café s’allongeait. Le jour où leur tasse de café contenait de la caféine, les symptômes de la dépression disparaissaient remarquablement. Et elles avaient moins de maux de tête ces jours-là. Le soulagement des symptômes était masqué par les 150 mg de certains matins. Cela montre que les symptômes de la dépendance physique et ceux de l’accoutumance sont les mêmes et ne diffèrent qu’en intensité.Ces différences dépendent de la dose, du temps écoulé entre les prises et de la drogue. C’est caractéristique de toutes les drogues de soulager les symptômes qu’elles causent, ce qui enracine l’habitude. Le café ne soulage le mal de tête qu’il a causé que pour fixer l’habitude. La morphine ne soulage la douleur qu’elle cause que pour fixer cette douleur. Le tabac soulage les nerfs agités qu’il cause que pour fixer l’agitation nerveuse sur le fumeur. Il est courant d’appeler ce soulagement un « effet bénéfique » de la drogue et d’ignorer le fait évident que c’est bien ce soulagement fictif qui porte l’accoutumé à revenir à la cause de sa misère.
La tolérance
La tolérance envers une drogue est l’affaiblissement graduel des symptômes de résistance quand une dose équivalente est prise régulièrement. Que ce soit du café, du thé, du cacao, du tabac, de l’alcool, de l’héroïne ou d’autres drogues, un degré appréciable de « tolérance » se « bâtit » par répétition. La tolérance est définie comme étant “le pouvoir d’endurer ou de résister à l’action d’une drogue, poison etc…”. En réalité, ce qu’on qualifie de tolérance envers une drogue, qui n’agit pas comme on le sait, n’est que la diminution de la force de résistance. Il s’agit d’un changement vers un mode de résistance moins onéreux pour l’organisme. La tolérance représente une sensibilité amoindrie ou une perte de sensibilité et une action moins vigoureuse pour rejeter la drogue.C’est cette perte de sensibilité qui porte à accroître la dose et la fréquence de la dose si l’on veut avoir la même surexcitation ou les mêmes « bons » résultats apparents.On voit ainsi que le phénomène de la tolérance est la base du caractère progressif de toutes les drogues. On commence par une tasse de café léger par jour et on progresse avec le temps à plusieurs tasses de café fort chaque jour. On commence par une cigarette par jour puis on fume plusieurs paquets par jour, on commence par un verre de bière par jour pour finir par la suite à ingurgiter des boissons plus fortes jusqu’à prendre du whisky.
La Modération
Ce caractère progressif de l’accoutumance se moque du conseil souvent répété d’exercer de la modération en fumant, en buvant de l’alcool ou pour d’autres accoutumances.Ceux qui cherchent un échappatoire
Les personnes qui posent des questions sur le café, le thé, le cacao, etc, savent pertinemment que ces substances sont nocives, mais elles cherchent quelqu’un qui leur dise qu’elles ne sont pas tellement nocives et qu’elles peuvent en prendre en toute impunité. Elles cherchent celui qui les encourage à persister à prendre leur drogue favorite. On ne cherche pas à s’informer, mais à rationaliser l’habitude de se droguer.Les buveurs de café peuvent jurer qu’ils ne boivent pas le café pour la stimulation, mais parce qu’ils aiment son goût. Or, si vous leur offrez du décaféiné, ils le refuseront. Offrez leur quelque substitut de café qui a exactement le même goût que le café et ils n’en voudront pas.Pourquoi pensez-vous qu'on n’ait pas réussi à populariser le café décaféiné ? Et pourquoi encore les fumeurs refusent-ils le tabac dénicotinisé ? Celui qui est accoutumé a besoin de toute notre aide pour se libérer de son accoutumance. Toutefois, les « aides » qu’on lui propose ne sont pas plus rationnelles que de vouloir remplacer une drogue par une autre. Et quoique ce plan ait été utilisé depuis plusieurs années, l’échec a été uniforme car il n’offre aucune aide authentique au drogué (le méthadone, par exemple). Il faut quelque chose de plus radical pour aider un drogué à se débarrasser de sa néfaste habitude. On trouvera cette aide dans les moyens qui établissent des changements radicaux dans le corps de l’accoutumé, de pair avec la cessation totale de la drogue, et pas seulement une autre drogue, mais de toutes les drogues. Cette aide devra se trouver par conséquent dans le domaine nutritionnel.
La solution Radicale
Le jeûne est le meilleure moyen et le plus logique pour rompre l’habitude de consommer des drogues : alcool, morphine, etc… En effet, le jeûne permet une reconstruction radicale de l’organisme et aide le corps à restaurer un état physiologique normal.Un exemple :Prenons le rajeunissement physiologique radical qui s’est produit après une cure de jeûne : Un professeur d’anthropologie était venue subir une cure de jeûne dans notre Maison. Elle jeûna 31 jours et elle fût enchantée du rajeunissement de son goût. Elle était très heureuse de pourvoir enfin goûter les aliments et qu’elle qualifiait « d’orgasme » gustatif. Et ce qu’il lui avait paru merveilleux surtout, c’est qu’elle n’avait plus besoin de sel et les aliments sans sel lui procuraient une saveur exquise. Toute sa vie, durant ses 70 ans, elle avait salé les aliments. De même, il est aussi facile de rompre l’habitude du café par une cure de jeûne, pour se débarrasser de l’habitude de fumer ou d’utiliser le sel sur les aliments.
A propos du tabac, le jeûne est le moyen idéal de briser l’habitude du tabac. En effet, c’est le moyen le plus facile de se libérer de l’envie sournoise du tabac. Au bout de 24 à 36 heures de jeûne, on est débarrassé de cette envie de fumer.
Ce soulagement ne peut s’obtenir que si on s’arrête de fumer, car sinon c’est la rechute.
C’est quoi le jeûne ?
Le jeûne c’est l’abstinence de tout aliment, sauf de l’eau et l’air. Il ne s’agit pas de grignoter çà et là. Il ne s’agit pas non plus de siroter des jus. Il ne s’agit pas de s’abstenir de viande et de manger du poisson. Il ne s’agit pas de jeûner du lever au coucher du soleil, puis de se rattraper la nuit.
Celui qui entreprend un jeûne pour briser une habitude de drogue, ne devrait pas essayer d’arrêter ses diverses habitudes, une à une. Il est plus facile de tout arrêter à la fois et en même temps. Quand on triche un peu, même très peu, ou de loin en loin, on réveille l’envie pour la drogue et on maintient vivante l’accoutumance.
N’essayer pas de tricher un peu, mais arrêter tout à la fois : tabac, café, chocolat, etc…
Celui qui entreprend un jeûne pour briser une habitude de drogue, ne devrait pas essayer d’arrêter ses diverses habitudes, une à une. Il est plus facile de tout arrêter à la fois et en même temps. Quand on triche un peu, même très peu, ou de loin en loin, on réveille l’envie pour la drogue et on maintient vivante l’accoutumance.
N’essayer pas de tricher un peu, mais arrêter tout à la fois : tabac, café, chocolat, etc…
Dr Shelton’s Hygienic Review, N°10 & 2 vol. 34
A bientôt et bonne lecture sur le petit hygiéniste.
2 Commentaires
Anna : 8 years ago
Très intéressant, j'ai déjà fait un jeûne de 8 jours. L'arrêt du café m'a donné 2 jours de maux de tête. Le jeûne est une expérience unique mais l'après est difficile et malheureusement pour moi, je n'ai pas réussi à garder une alimentation complètement saine, pour moi, c'est très difficile de supprimer certains plaisirs ... Mon mental a pris le dessus et j'ai replonger dans le chocolat noir et le café !
Naïma45 : 8 years ago
Bon article. Par contre, concernant le café, il m'arrive vraiment d'en boire pour le goût : je le bois décaféiné et sans sucre. Après, je sais que le café décaféiné c'est des grains grillés aussi et que ce n'est pas top...