La nourriture animale dont nous usons, dont nous abusons chaque jour n'est pas une nourriture, c'est un empoisonnement continu. -- Pr H. HuchardMalgré toute l'importance que revêt le point de vue moralisateur et humanitaire, nous resterons ici dans le domaine strictement scientifique.
C’est une notion élémentaire, admise partout, que l’animal ne peut transformer directement la substance minérale en substance vivante. -- Dr M. Bonnerot et de Beeck
Tout d'abord, les cellules dont tout animal est composé n'ont qu'une durée minime par rapport à la longévité normale de l'organisme. Elles se renouvellent constamment et régulièrement. Même pendant la croissance il y a toujours dans tous les tissus et à côté des cellules jeunes, des cellules adultes, des cellules vieilles, des cellules inertes. Les cellules vieillissent et meurent d'autant plus rapidement, que l'activité physique est plus grande, que l'effort musculaire est plus intense et plus prolongé.
“Les poisons de l’animal résultent du jeu même de sa vie, du fonctionnement et de l’usure de sa matière vivante.” -- Dr L. Pascault
La viande, a une toxicité qui lui est propre et qui n'appartient pas à tous les albuminoïdes. La chair de l'animal, en effet, contient une quantité notable de matériaux de dénutrition.... produits usés, véritables déchets, impropres à entretenir la vie... Et alors, notre foie, et notre rein ne pouvant constamment, l'un détruire et l'autre éliminer tous ces poisons, failliront à leur tâche, après un temps de surmenage plus ou moins long, et ces innombrables poisons s'accumulent alors dans notre corps... Et persuadés que les doses même minimes mais prolongées de ces poisons infusent dans notre organisme des éléments de mort, nous continuerons à préconiser l'abstinence totale des substances animalisées. -- R. Nouis
L'air rejeté par le poumon de l'animal (vivant), son urine, sa sueur, sont toxiques ; tous ces poisons, l'animal les possédait à l'intérieur de son propre organisme avant de les éliminer. -- Dr CollièreMême si l'animal est en très bonne santé (cas le plus rare), il est donc toujours encombré de ces leucomaïnes, et trop souvent de ptomaïnes. On appelle ptomaïnes (du grec ptôma : cadavre) les produits de décomposition cadavérique, ou putréfaction ; en fait biens des ptomaïnes se trouvent déjà parmi les leucomaïnes. Il en est ainsi en particulier pour deux des poisons les plus violents, lesquels portent les noms vraiment appétissants de « putrescine » et « cadavérine ».
La putréfaction commence donc souvent avant la mort de l'animal, et en tous cas, aussitôt après : c'est une opinion classique ! Elle commence toujours avant dans les cas d'infections graves, septicémie, gangrènes, nécrose, etc...
Certains produits chimiques, ou organo-chimiques retardent, mais retardent seulement la décomposition. Les antiseptiques sont aussi pour la plupart des antifermentescibles. Ils paralysent ou détruisent aussi bien nos ferments normaux que ceux des parasites de toutes espèces. Les ferments des muscles et organes autres que ceux de la digestion sont plus ou moins antagonistes de nos ferments digestifs, ceci dit pour les partisans de la « viande crue », pulpée, hachée, du sang, des sucs musculaires, etc...
La viande est-elle réellement nutritive, comme le prétendent encore tant de personnes, même cultivées ?A l’état cru, non déshydratée, elle contient de 75 à 80 % d’eau. Non pas une «eau vitale» mais un liquide organique en cours de putréfaction. Puis quelques lipides, fort peu digestes. Et enfin, environ 20% de protéines, parmi lesquels des fibres musculaires durcies, inattaquables par nos sucs digestifs. Plus tard, ces fibres seront digérées en partie par les parasites intestinaux qui se nourriront à nos dépens, et qui pour nous remercier secrèteront des toxines.
Tous les biochimistes répondent non.
- que les albumines animales sont plus faciles à digérer. Or, elles sont, en fait, désintégrées par leur propres ferments et leurs parasites. La viande dite « rassise » est tout bonnement attendrie par cette désintégration.
- Que la viande contient des acides aminées essentiels, « indispensables et non-synthétisables ».
Les végétaux contiennent la plupart des acides aminées, qu’ils sont seuls capables d’élaborer. Par contre, dans la viande, ces éléments indispensables sont accompagnés de poisons dangereux dont la composition chimique est à peine différente puisqu’ils en dérivent ! Ce sont les diamino-acides (lysine; ornithine, argentine, etc.) qui sont transformés, par décarboxylation, en putrescine, cadavérine et autres produits des plus toxiques.
La plupart des manifestations pathologiques chroniques sont en rapport avec la floculation des colloïdes et micelloïdes humoraux. -- A. Lumière
Mangez des fruits et légumes. Ne mangez pas de viande. Augmentez vos réserves d’alcalinité. Toutes les maladies proviennent d’une super acidité de vos organes internes. -- Dr Hay
La mort n’est autre chose que la polarisation de la cellule vivante, autrement dit la destruction de notre énergie électrique (vitale), due à l’hyper-acidité ... au moment où la vie cesse, et le fait est facile à vérifier sur les cadavres. -- G. BlanchardDépourvus de glucides, pauvres en protides, plus ou moins en lipides, acidifiants, indigestes et malsains, les « aliments » cadavériques présentent encore d’autres défauts. Les muscles et organes divers sont (toujours au point de vue nutritif) mal équilibrés, parce que très différenciés. La composition de leurs tissus varie considérablement. Les éléments essentiels et oligo-éléments sont localisés en réserve plus ou moins provisoires.
Le muscle, la « chair » de l’animal saigné n’en contient presque plus, tout juste un peu de potassium, sous forme de phosphate, carbonate, chlorure. Elle est donc, à ce point de vue encore, déminéralisante, par carence.