Système nerveux Sympathique (Lutte/Fuite pour le danger et l'exercice physique)
Le système nerveux sympathique est parfois qualifié de thoraco-lombaire car il est en relation avec la partie thoracique et lombaire du corps . Il devient dominant lors de situation stressantes et lors de pratique sportives . Il provoque le réflexe « Lutte ou Fuite » en présence de peur ou de danger ou il augmente le métabolisme pour répondre à une demande d'effort physique.- vasodilatation des muscles squelettiques
- vasoconstriction de la peau
- augmentation de la fréquence et de l’intensité cardiaque
- dilatation des bronchioles
- stimulation de la conversion du glycogène en glucose par le foie
- activation des glandes sudoripares
- diminution du péristaltisme et sécrétions intestinales
- dilatation des pupilles
- augmentation de la viscosité de la salive par les glandes salivaires
- chair de poule (les poils se dressent)
- ralentissement des processus digestifs
- libération de noradrénaline
Système nerveux Parasympathique (détente , relaxation)
Le système nerveux parasympathique est parfois qualifié de cranio-sacré car il est en relation avec les parties crânienne et sacrée de la colonne vertébrale. Il devient dominant en situation non stressante.- ralentissement de la fréquence cardiaque
- normalisation des bronchioles
- augmentation du péristaltisme et normalisation des sucs gastriques
- contraction des pupilles
- normalisations des fonctions urinaires
- libération d’acétylcholine en tant que transmetteur
Quelles sont les meilleures activités du point de vue Hygiéniste ?
Comme toujours, nous revenons à la Nature. Les activités qui sont conformes aux principes physiologiques concernant la motion des jointures et des mécanismes du corps sont les plus désirables. L’exercice n’est qu’un remplaçant des activités naturelles que nous aurions effectuées dans un état naturel. Toutes les activités naturelles demandent la participation totale du corps. Quand nous courons, escaladons, nageons, sautons, etc, nos corps agissent comme une unité, quoique certains groupes de muscles ont un rôle prédominant. De telles activités non seulement nous fortifient mais elles favorisent l’énergie du corps, sa coordination, son équilibre et sa liberté. En assurant la fluidité du mouvement ces activités nous permettent d’éviter une tension excessive.Par contraste, les activités qui imposent une posture rigide, des efforts musculaires isolés et des mouvements limités peuvent avoir l’effet contraire, c’est à dire augmenter la tension et stresser les jointures et les muscles.Peut-être que la course à pied est l’activité humaine la plus naturelle. Comme la gazelle, les êtres humains sont des animaux coureurs. Nous sommes capables de courir de grandes distances aisément, sans effort et efficacement. Certes, nous ne sommes pas des animaux aquatiques et les bicyclettes n’ont pas poussé sur les arbres !
Le sport de compétition est populaire à cause d’influences culturelles, pas à cause d’inclinations biologiques. La course à pied est considérée comme l’exercice le plus superbe pour fortifier le cœur, les poumons et la circulation. Il n’est pas nécessaire de courir de grandes distances afin de bénéficier physiologiquement. Courir 2 ou 3 kilomètres tous les deux jours suffit amplement pour avoir le bénéfice cardiovasculaire maximum. Ceux qui veulent courir davantage peuvent le faire, mais on ne devrait pas se sentir obligé de courir davantage pour raisons de santé. Courir en vitesse, courir à travers les collines, courir en montant les escaliers, de telles variations sont plus bénéfiques qu’une simple course à pied.
La course à pied toute seule ne suffit pas. Les exercices vigoureux à mains libres et la musculation forment un programme d’exercices qui comprend la course à pied. Cela est important surtout pour développer le torse et les extrémités qui ne sont pas assez développés par la course à pied.
Quel est le meilleur moment pour s’exercer ?
Là encore nous devons raisonner hygiéniquement. Mangez quand vous avez faim. Buvez quand vous avez soif. Reposez-vous quand vous êtes fatigués. De même, vous devriez vous exercer quand vous vous sentez vigoureux. C’est une erreur d’utiliser les exercices comme un stimulant, de se forcer à l’aide des exercices alors que notre corps demande du repos et du sommeil. Une sensation d’envie relative devrait précéder durant les séances et non le contraire. Si nous nous sentons las, nous devons nous reposer jusqu’à ce que nos énergies aient été récupérées au point de sentir que nous avons envie d’être actifs. Si vous vous sentez lessivé un de ces jours, il ne serait pas Hygiéniste de vous forcé à vous exercer en dépit de cela.Il est peu probable que les êtres humains dans la Nature, vivant des produits spontanés des arbres, dans un climat doux, aient tendance à avoir un physique massif. Il faut garder à l’esprit que je n’ai pas d’objection à la musculation, mais je m’oppose au volume excessif que certains développent.“Chez les enfants, faibles surtout, j’ai trouvé que l’exercice est très important pour bâtir la vigueur et pour promouvoir la croissance et le développement. Ceux qui ont une digestion difficile peuvent tirer beaucoup de bénéfices en s’engageant dans un programme d’exercices vigoureux. Le rôle de l’exercice pour la tuberculose et les autres problèmes respiratoires est bien connu. L’exercice fortifie non seulement les muscles, mais tout l’organisme, y compris le cerveau. Il est possible que l’exercice ait un effet plus profond sur l’organisme que tout autre facteur hygiéniste unique.”
les 4 sortes de repos nécessaires pour compenser l'exercice physique
Nous divisons le repos en quatre sortes : le repos physique, qu’on obtient en cessant les activités physiques, en s’alitant et en se relaxant; le repos sensoriel qui est assuré par le calme et en s’abstenant d’utiliser les yeux; le repos mental qui est assuré par l’harmonie de l’esprit, c’est à dire en cessant de se soucier, de se chagriner et par la culture d’une pondération mentale. Enfin, le repos physiologique qu’on peut obtenir en réduisant la quantité d’aliments consommés ou en s’abstenant de manger.Par Ralph C. Cinque, D. C., traduit par Abert Mosséri.